Vous êtes gestionnaire de flotte ou chef d’entreprise et l’idée de faire basculer vos collaborateurs à l’utilisation d’une voiture électrique vous semble d’actualité ?
Cependant plusieurs questions se posent !
Certes les avantages semblent importants. Plusieurs dispositifs fiscaux encouragent le changement. Le coût à l’usage serait, à première vue plus intéressant et l’image de l’entreprise s’en trouvera aussi améliorée. Que d’avantages direz-vous !
- Mais quelles vont êtres les contraintes ?
- Quid des commerciaux qui parcourent de nombreux kilomètres, l’autonomie sera-t-elle suffisante ?
- Les collaborateurs sont-ils prêts à ce changement ?
- Pourront-ils travailler de façon optimale ?
- Le coût à l’usage est-il objectivement plus intéressant ?
Vous avez besoin de réponses claires, automobiles-pro.fr est là pour vous aider.
Les modèles de voitures électriques avec le bon rapport autonomie/prix
Hors de question de proposer à un commercial une voiture avec à peine 200 km d’autonomie en utilisation réelle !
En restant sur des loyers cohérent voici une sélection de véhicules potentiellement éligibles:
Volkswagen ID.3 Tour
549Km d’autonomie WLTP*
Hyundai Kona
484Km d’autonomie WLTP*
Kia eNiro
455Km d’autonomie WLTP*
*Une homologation WLTP correspond à une série de tests obligatoires qui certifient la conformité aux nouvelles réglementations.
Nous trouvons aussi la Tesla Model 3 Grande Autonomie avec 560Km d’autonomie WLTP. Cependant le coût plus élevé peut l’exclure de la course.
Bien entendu, ces autonomies ne sont pas des données réelles d’utilisation en conditions normales de route, voir notre article:
Voiture électrique : ce que vous devez absolument savoir sur l’autonomie.
En fonction du type de route, de la température, et bien sûr de la conduite, ces chiffres peuvent varier fortement. Un véhicule qui peut faire 300 kilomètres par grand froid sur autoroute pourra faire jusqu’à 550 kilomètres en conditions tempérées et en ville.
Concrètement cela signifie que l’électrique est tout à fait possible si vos commerciaux font des trajets de moins de 300 kilomètres.
Il faut donc organiser le fait qu’ils puissent partir en pleine charge de chez eux (nous abordons la question juste après), ou de l’entreprise.
Mais aussi que leur zone d’activité permette de faire des journées à moins de 300 kilomètres.
Cela peut aussi amener l’entreprise à réfléchir aux modes de contacts de ses commerciaux avec ses clients.
Toutes les visites sont-elles nécessaires ? Quels déplacements favorise-t-on ?
Et quelles solutions en cas de trajet incompatible avec l’électrique ?
L’autopartage pour faire la transition de façon agile
L’autopartage permet d’optimiser la flotte de véhicule, et ce en partageant l’utilisation d’une voiture entre plusieurs utilisateurs identifiés.
Cela peut-être par exemple, les collaborateurs d’un même service.
L’autonomie de chacun est garantie par l’utilisation d’une application dédiée. Ainsi certaines solutions d’autopartage proposent la réservation qui peut s’effectuer en quelques secondes via une application, et même le verrouillage et déverrouillage du véhicule par votre smartphone !
En bref, c’est une solution agile et adaptée lorsque les véhicules électriques atteignent leurs limites.
Se prendre au jeu de l’écoconduite pour améliorer l’autonomie et la sécurité !
C’est un virage pris par nombre d’entreprises depuis longtemps. Les commerciaux sont sensibilisés à l’écoconduite pour diminuer leur stress, et en conséquence les charges de l’entreprise. (accidentologie entraînant des absences, coût des primes d’assurance et autres points perdus sur les permis…)
S’en suivra certainement un véritable challenge d’écoconduite au sein de l’entreprise !
Qui aura la palme d’or de la meilleure consommation ?
Vous aurez bientôt une équipe de commerciaux qui comparent leurs chiffres d’affaires. Mais aussi le nombre de kilomètres qu’ils font avec une recharge complète de leurs voitures électriques.
Anticiper l’avenir et aller dans le sens des engagements pour le climat.
Vous avez probablement entendu parler des ZFE,
Les Zones à Faibles Émissions mobilité servent à réduire la circulation des voitures les plus polluantes. Cela à pour but d’augmenter la qualité de l’air dans une zone. Et ce pour permettre aux habitants de respirer un air de qualité et qui ne nuira pas à leur santé.
Il existe pour l’instant 5 ZFE en France que sont:
- La métropole du Grand Paris
- La ville de Paris
- Le grand Lyon
- La ville de Strasbourg
- La métropole de Grenoble
D’autres villes et métropoles vont bientôt rejoindre cette liste.
Quel impact sur les véhicules thermiques ?
Progressivement les restrictions de circulation des véhicules les plus polluants vont se durcir.
Par exemple, la métropole de Paris envisage l’interdiction totale de circulation des véhicules thermiques en 2030.
Notez également que la loi de transition énergétique va imposer des quotas de véhicules à faibles émissions pour les flottes d’entreprise de plus de 100 véhicules.
L’application de cette mesure sera progressive à partir de 2022 comme suit :
- 10 % du renouvellement du parc en 2022
- 20 % en 2024
- 35 % en 2027
- 50 % en 2030
Raison de plus pour anticiper afin d’intégrer des véhicules à faibles émissions dans vos renouvellements !
Cas concret : Comment mener une réflexion de changement vers une voiture électrique pour un(e) commercial(e) ?
Fabrice est dirigeant d’une société de vente et installation de panneaux solaires basée à Montpellier, lui-même utilisateur d’une voiture électrique. Il souhaite évoluer vers une flotte totalement électrique dans son entreprise.
Il pense que cela va dans le sens des valeurs de sa société, et qu’une image positive sera renvoyée à ses clients.
Raphaël, commercial numéro un de son équipe, s’est proposé de tester cette solution. Ensemble ils vont définir les contours de ce projet !
Rayonnant essentiellement entre Marseille et Montpellier, son plus grand trajet sera un aller-retour entre ces deux villes, soit 340 km.
Habitant un pavillon en périphérie de Montpellier, il pourra être équipé d’une borne de recharge à l’avenir.
Notre étude de cas porte sur une Volkswagen ID.3 dans sa version Tour. Celle-ci propose une batterie de 77 kWh et une autonomie WLTP de 549 Km comme mentionné plus haut.
Dans la réalité, avec une consommation de 21 kWh/100 km à la vitesse de 130Km/h il pourra faire 360 Km environ.
Il y a pas moins de 3 stations de recharges en 43 ou 50 kW sur son trajet. Nous avons même une station de recharge IONITY de 150 kW à Saint Martin de Grau.
Nous préconisons évidemment de faire une petite pause durant le trajet, le temps d’un café. Grâce à cela, Raphaël récupérera pas moins de 100 km en 10 minutes sur une borne IONITY !
Le projet de transition vers l’électrique est viable
Comme vous pouvez le voir avec cet exemple, l’enjeu consiste à définir les trajets les plus longs et les zones dans lesquelles vos collaborateurs vont rayonner. Cela aura pour but de vérifier si cela correspond à l’autonomie d’un modèle électrique.
Il faut tout de même réfléchir aux problèmes que vous pouvez rencontrer :
Votre commercial peut vouloir faire un long trajet quand il part en vacances, et là, c’est le drame !
Certains font leurs grands trajets sans vouloir s’arrêter, et ce n’est pas forcément compatible avec l’électrique.
C’est là que les solutions d’autopartage évoquées plus haut peuvent apporter des réponses.
Vous l’aurez compris, les freins à l’électrique vont diminuer au fur et à mesure que les constructeurs viendront compléter leurs gammes par des modèles toujours plus performants.
Outre les incitations fiscales, et le cadre légal, le réseau de bornes de recharges va bien entendu aller vers le mieux et l’avenir de l’électrique s’annonce radieux !
Qu’en est-il du fameux TCO (Total cost Ownership) ?
Le coût total à l’usage c’est non seulement le coût d’acquisition mais aussi les coûts indirects et cachés liés au véhicule ou à la flotte de véhicules.
Alors d’après vous, est-ce l’électrique, l’hybride, ou le diesel qui aura le TCO le moins élevé ?
Retrouvez ici notre article sur le TCO.